Point sur la situation de sécurité et du respect des droits des personnes et défenseur.e.s LGBTQI+ au Honduras, confronté.e.s à une absence de protection et violation de leurs droits de la part de l’État hondurien.

 

Situation de sécurité et respect des droits des personnes et défenseur.e.s des droits humains

Par Béatrice Cosentino

 En 2015 et 2018, la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH) a signalé l'existence de problématiques structurelles niant le respect des droits fondamentaux des hondurien.ne.s comme « la pauvreté, l'inégalité, la discrimination, la fragilité institutionnelle»[1]. En 2016, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (OHCHR) décrit le Honduras comme l'un des pays du continent les plus hostiles et dangereux pour les défenseur.e.s des droits humains, situation d'extrême insécurité [2] aggravée depuis 2017. Du 1er janvier au 25 novembre 2019, 1110 attaques et agressions envers des personnes défenseures ont été rapportées [3]. Par ailleurs, si la pandémie de la COVID-19 et sa gestion ont touché l'ensemble du pays, elle a eu un impact majeur sur les groupes « qui étaient déjà vulnérabilisés » [4], tels que les défenseur.e.s des droits humains, les personnes et les défenseur.e.s des droits LGBTQI+ cumulant ainsi [au minimum] une double vulnérabilité [5].

 

Les personnes et défenseur.e.s LGBTQI+
 

Attaques massives de haine envers les personnes et défenseur.e.s LGBTQI+

Au Honduras, les personnes et défenseur.e.s LGBTQI+ font face à une situation de sécurité extrêmement dégradée qui se définit par des actes de violence répétés. Ainsi, lors de sa visite au Honduras en 2018, l'ancien Rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des défenseur.e.s des droits humains, Michel Forst, partage sa grande préoccupation quant au « nombre élevé d'assassinats et d'attaques violents [homophobie, crime de haine - torture, violences sexuelles, persécution, kidnapping] perpétrées à l'encontre des personnes LGBT […] et d'impunité quasi totale » [6] de ces derniers.

       En effet, depuis 2008 jusqu'au début 2018, au moins 295 personnes LGBTQI+ ont subi des assassinats de haine, liés à leur orientation et/ou identité sexuelles, élevant ainsi le nombre moyen d'assassinats annuel de personnes LGBTQI+ à a
u moins 30 personnes [7].
En outre,
bien que les femmes transsexuelles soient minoritaires dans la communauté LGBTQI+, elles représentent une haute proportion des victimes de ces attaques, rapportées comme pouvant atteindre des taux de violence (torture) extrêmement élevés [8]. Selon JL Córdova, coordinatrice du Collectif Muñecas de l'organisation de défense des droits LGBTQI+ ARCOĺRIS, elles sont « plus vulnérables et plus exposées aux attaques »[9] parce qu'elles sont « plus visibles ».
        
      
Par ailleurs, sur les 30 personnes LGBTQI+ qui perdent annuellement la vie assassiné.e.s,  au moins 11 d'entre elles ont été identifiées durant cette période comme étant défenseures des droits humains ; 34 en 2017 [10] puis au moins 6 en 2020.
Néanmoins, bien que des chiffres existent, PBI Honduras nous rapporte que le nombre exact de ces derniers est difficile à identifier puisque ni les institutions publiques ni les familles ne reconnaissent ou rapportent ces derniers comme étant basés sur le genre [11].

Les forces de police étatiques majoritairement identifiées comme les actrices des attaques perpétrées 

 

       En effet, les organisations de défense des droits LGBTQI+ rapportent régulièrement que ces assassinats de haine sont perpétrés par des « membres des forces de sécurité »[12]. 

Ainsi, au moins 60% de ces crimes, soit la majorité, sont signalés comme étant de leur fait[13]. Par là, elle sont également les garantes de leur propre impunité puisqu'elles bloquent le système même du dépôt de plainte. Selon Gracia O'hara, membre du Centre pour le développement et la coopération LGBTI (SOMOS CDC), porter plainte peut « constituer une condamnation à mort »[14] parce que les objets de la plainte [forces de police] sont « les mêmes personnes qui les [civil.e.s] protègent »[15]. Selon la défenseure, il est fréquent qu'une plainte déposée finisse par être retirée à la suite de menaces de mort répétées de la part de la personne accusée, un.e membre des forces de police dans la plupart des cas. Par conséquent,  un mécanisme d'impunité efficient se crée dès lors que l'agression a lieu et bloque l'accès à la justice des personnes LGBTQI+.

 

Une impunité quasi totale pour les délits et crimes commis à l'encontre des personnes LGBTQI+ 

 

       Si les crimes/délits commis au Honduras restent globalement impunis à 90%, « la discrimination historique » à[16] l'encontre des

personnes LGBTQI+ élève ce taux à 95% lorsque les victimes s'auto-identifient comme telles. Dans la quasi totalité des cas, ces dernières se voient donc refuser l'accès à leurs droits à la vérité, la justice et la réparation. Selon JL Córdova, dans le cas des meurtres de femmes transsexuelles, il n'existe aucun progrès dans la mise en place d'investigations jusqu'aujourd’hui.
 
       Cette impunité quasi totale, un obstacle à la garantie de non-répétition des crimes subis, fait du Honduras l'un des pays les plus dangereux pour les personnes et défenseur.e.s LGBTQI+, qui ne bénéficient que de très rares mécanismes de protection de la part de l’État hondurien. A titre d'exemple, depuis 2009, le coordinateur de ARCOĺRIS, Donny Reyes, bénéficie de mesures de protection de la part de la CIDH qui n'ont, 11 ans après, pas été mises en œuvre par l’État hondurien [17].

 

La tendance morale à l'heure de l'hétéronormativité et l'identité binaire de genre

 

        Selon María Soledad Pazo, l'ancienne Commissaire du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH), les attaques commises à l'encontre des personnes LGBTQI+ et l'impunité quasi systématiques auxquelles se confrontent les victimes et survivant.e.s se perpétuent et multiplient selon un mécanisme spécifique. Selon cette dernière, celui-ci repose sur la base de « croyances et conceptions religieuses très intolérantes » [18] et « sexistes »[19] médiatisées, selon lesquelles « la morale »[20],  « l'exercice de la sexualité et l'identité de genre »[21]sont concomitantes, et par ailleurs normées. L'hétérosexualité et la binarité des genres conforment ce qui est moral ; ce qui y déroge va à son encontre. Selon ces cadres de pensée, les personnes LGBTQI+ sont alors identifiées comme étant « anti-morales »[22], perception de laquelle vont découler des comportements sociaux spécifiques et discriminatoires, de « haine, violence, préjugés »[23].Cela les laisse dans une situation de « vulnérabilité spécifique »[24] structurelle qui nie de facto leurs droits ainsi que l'égalité des droits pour tou.te.s.

COVID-19 : quels impact pour les personnes et défenseur.e.s LGBTQI+ ?

 

       La pandémie de la COVID-19[25]et la gestion étatique de cette dernière ont impliqué la mise en état d'urgence sanitaire et la suspension des garanties constitutionnelles depuis le 15 mars 2020 via le décret PMC-021-2020 ; selon le Conseil national anti-corruption (CNA) et le Centre d'étude pour la démocratie (CESPAD), la corruption[26], l'absence d’assistance[27] et la discrimination[28] ont été caractéristiques des réponses concrètes du gouvernement. Dans ce contexte, les personnes LGBTQI+, leurs conditions de vie et situations de sécurité sont touchées de façon spécifique.

 

Situation de sécurité globale des personnes LGBTQI+

       Les personnes LGBTQI+, dont la situation était déjà « critique »[29] avant la crise sanitaire, font face à « une double violation de [leurs] droits »[30]; celle en présence en amont de la COVID-19 d'une part ; celle qui projette donc exacerbe cette dynamique discriminatoire dans un contexte de crise de l'autre. Ainsi, selon le Comité pour la Diversité sexuelle, la communauté « souffre des difficultés liées à la pandémie et  ses conséquences de façon disproportionnée, dû à l'historique exclusion sociale, professionnelle et ainsi économique en présence dans l’État du Honduras »[31].
 
       En effet, selon différents acteurs locaux, la réponse de l’État hondurien à la crise sanitaire ne comprend guère de politique spécifiquement compensatoires [des situations réelles] et protectrices de la communauté. D'une part, selon Donny Reyes,
l' «exclusion historique de tout le programme d'aide sociale »[32] de la communauté LGBTQI+ s'est renouvelée dans la gestion étatique de la pandémie qui n'intègre la communauté à aucun programme social développé, non catégorisée comme étant « prioritaire »[33]. De l'autre, l'absence de politiques préventives quant à la potentielle exacerbation des discriminations en présence en temps de crise vulnérabilise les droits des personnes LGBTQI+. Par conséquent, leur accès à l'alimentation, la santé, le travail et le logement est fortement limité. Cela dégrade leurs conditions de vie, jugées par le Comité pour la diversité sexuelle comme étant « calamiteuses »[34].

Selon les membres d'ARCOĺRIS et du collectif de femmes transsexuelles Muñecas, dans ce contexte, l'accès à la santé s'est complexifié et a fortement affecté les personnes atteintes de maladies telles que le VIH/SIDA. Ne pouvant aller récupérer leurs médicaments par « le manque de transport […], l'absence de papiers d'identité [correspondant à leur identité de genre] » et « le danger auquel expose le fait de sortir dans la rue dans ce contexte [violences] »[35], plusieurs d'entre elles ont été contraintes d'arrêter de se soigner et de voir leur santé se dégrader.  En outre,  dès le début de la pandémie, les organisations LGBTQI+ ont dénoncé les refus d'accès aux centre de santé auxquels se sont confrontés les membres de la communauté ainsi que celui de leur porter une « attention médicale dans les centres de santé »[36] du fait de leur orientation sexuelle et identité de genre, niant ainsi leur droit à la santé.
 

       Par ailleurs, ce mécanisme de traitement différencié des populations LGBTQI+ a été rapporté dans d'autres sphères. Plusieurs personnes transsexuelles se sont vues refuser l'accès dans différents établissement où il est devenu nécessaire de présenter ses papiers d'identité, au nom de l'inadéquation entre le genre déclaré et l'apparence physique[37].
De même, dans un contexte de forte réduction de leur activité 
professionnelle, ces dernières témoignent à plusieurs reprises de leur impossibilité d'accéder aux banques pour effectuer des demandes de prêts leur permettant de payer leurs loyers. Les mêmes témoignages s'appliquent à l'accès aux supermarchés pour l'achat de produits de première nécessité. Néanmoins, près de 6 mois après l'imposition des premières mesures restrictives, selon le Programme alimentaire mondial, (PAM) 800 coupons alimentaires ont été distribués à des membres de la communauté, mesure considérée comme « unique et historique »[38]par Donny Reyes.


Par ailleurs, si les discriminations existantes envers les populations LGBTQI+ entraînent généralement un manque d'opportunités de travail, cela débouche souvent sur « l'exercice de travail sexuel comme un besoin pour subsister »[39]. Dans un contexte tel, les travailleu.r.se.s du sexe se heurtent à la fois aux restrictions de déplacement mises en place par le gouvernement leur interdisant toute présence dans la rue, et à leur obligation d'exercer pour subsister.
En effet, cela les expose à différents risques. Tout d'abord, aux sanctions étatiques liées à l'irrespect des mesures gouvernementales (amendes, gardes-à-vue, etc.).

Ensuite, à une mise en danger de « leur santé et intégrité physique »[40] puisqu'elles se heurtent à de nombreux assauts, vols et « attaques physiques  comme marque stigmatisante et de haine ».
En outre, elles se confrontent également aux actes de violences rapportées comme étant commises par les forces de l'ordre [60% en temps normal]. En effet, s
elon des membres transsexuelles de Arcoiris survivantes d'agressions, les contrôles liés au respect du couvre-feu effectués par les forces armées amènent à des « menaces et coups », justifiés par la violation du couvre-feu[41]. Plusieurs acteurs locaux rapportent ainsi une augmentation des violences basées sur le genre perpétrées à l'encontre de la communauté LGBTQI+ par les forces armées depuis la mise en place du décret de suspension des garanties constitutionnelles. Selon PBI Honduras, durant les premières semaines de confinement, au moins 10 agressions (attaques verbales, physiques, menaces, usage de gaz lacrymogènes) envers des femmes transsexuelles de la part de militaires, de la police nationale et d'agents de sécurité privées ont été signalées par des membres de la communauté. Certaines d'entre elles ont témoigné avoir été « obligées à maintenir des relations sexuelles en échange de leur non détention »[42]. Ainsi, dans le cadre d'un communiqué datant du 15 avril 2020, le Comité de la diversité sexuelle dénonce le décret du 15 mars ainsi que les violations des droits des personnes LGBTQI+ commises par les forces de police et militaires qui, majoritairement présentes dans les rues, « commettent des abus à travers l'usage disproportionné de la force contre les personnes LGBT […] qui doivent se déplacer pour faire subsister leurs foyers au quotidien »[43]. Jusqu'à la date, l’État n'a fait aucune déclaration ou pris de mesure au sujet de ces actes de violence répétés et perpétrés par des représentant.e.s de l’État même.   
      

       Somme toute, les personnes LGBTQI+ se confrontent, dans le cadre de la pandémie de la COVID-19, à l'exacerbation de discriminations et violations de droits humains structurelles, dégradant ainsi fortement leurs conditions de vie et situations de sécurité intégrales, subjective et objective.

Conditions de travail et situation de sécurité des personnes défenseures des droits LGBTQI+

Par ailleurs, dans ce contexte, les personnes défenseures des droits LGBTQI+ se confrontent aux conditions et risques qu'impliquent leurs identités de genre et orientations sexuelles mentionnées précédemment, ainsi qu'aux risques et problématiques liés à leur travail de défense des droits humains, accrus par la suspension des libertés fondamentales et la militarisation du pays. Cette situation est de fait aggravée par la réduction drastique d'espaces de lutte et de veille en faveur des droits LGBTQI+.
Selon la défenseure et journaliste Dina Meza accompagnée par PBI Honduras[44]? l'ensemble des personnes défenseures se heurtent à la négation de leurs droit à défendre les droits humains. En effet, selon cette dernière, le gouvernement a refusé de délivrer aux personnes défenseures des dérogations pour circuler et effectuer leur travail.  Donny Reyes, quant à lui, estime que si le gouvernement n'a accordé aucune dérogation aux organisations LGBTQI+ du pays c'est que cela serait « un acte officiel de reconnaissance et accréditation de leur travail »[45]. Ce choix politique constitue pour Dina Meza « un obstacle au travail de vérification des violations de droits humains et limite le rôle des personnes défenseures dans la labeur qu'elles pourraient faire dans la gestion de la crise dans leurs communautés et collectifs »[46]. Ainsi, selon la FIDH, la pandémie a, par là, créé les conditions favorables à l'approfondissement de « la violence structurelle existante à l'encontre des personnes défenseures des droits LGBTQI+ au Honduras »[47].
Malgré cela, à travers une grande résilience dans les moyens employés et la mise en place de stratégies de protection diverses, les personnes défenseures poursuivent leur travail et se mobilisent pour ce faire à différentes échelles.

 

Références:

 

  1.  CIDH, Situación de derechos humanos en Honduras, 27 août 2019 [En ligne], Disponible sur http://www.oas.org/es/cidh/informes/pdfs/Honduras2019.pdf.
  1.  OHCHR, «Honduras, uno de los países más peligrosos para los defensores de derechos humanos – advierten expertos» https://www.ohchr.org/SP/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=20397&LangID=S.
  1.  Unidad de Proteccion a Defensoras y Defensores en Riesgo, AC1 Participa [https://criterio.hn/honduras-2019-mordaza-carcel-y-muerte-paradefensores-de-derechos-humanos/#:~:text=Varios%20periodistas%20desplazados%20f%C3%ADsicamente%20de,registros%20qu e %20llev a . %20ACI %20PARTICIPA].
  1. PBI-HONDURAS.ORG, « Doble vulneracion de derechos para las mujeres trans bajo el toque de queda hondureño », 12 mai 2020 [En ligne], Consultable sur https://pbi-honduras.org/es/news/2020-05/doble-vulneracion-de-derechos-para-las-mujeres-trans-bajo-el-toque-de-queda.
  2.  Approche intersectionnelle. Elle prend en considération la situation de personnes subissant simultanément plusieurs formes de stratification, domination ou de discrimination dans une société.
  3.  OHCR, Declaración de Fin de Misión Michel Forst, El Relator Especial de las Naciones Unidas sobre la Situación de los Defensores y Defensoras de Derechos Humanos, visita a Honduras, 29 de abril al 12 de mayo, 2018, Disponible sur https://www.ohchr.org/SP/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=23063&LangID=S.
  1.  CLIBREHONDURAS.COM, « Honduras, antes el Examen Periódico universal de derechos humanos », 13 octobre 2020, Consultable sur http://www.clibrehonduras.com/index.php/pronunciamientos/1263-honduras-ante-el-examen-periodico-universal-de-derechos-humanos.
  2.  Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  3.  PBI Honduras, « PBI Honduras 2019 News », Décembre 2019, p22, Consultable sur https://pbi-honduras.org/sites/pbi-honduras.org/files/publications/Boletin%20noticias_ENGB.pdf.
  4.  OHCHR, Declaración de Fin de Misión Michel Forst, El Relator Especial de las Naciones Unidas sobre la Situación de los Defensores y Defensoras de Derechos Humanos, visita a Honduras, 29 de abril al 12 de mayo, 2019, Disponible sur https://www.ohchr.org/SP/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=23063&LangID=S.
  5.  PBI Honduras, « PBI Honduras 2019 News », Décembre 2019, p22, Consultable sur https://pbi-honduras.org/sites/pbi-honduras.org/files/publications/Boletin%20noticias_ENGB.pdf.
  6.  PBI Honduras, « ALARMANTE AUMENTO DE ATAQUES CONTRA LAS PERSONAS DEFENSORAS DE LOS DERECHOS DE LAS MUJERES TRANS Y EN GENERAL HACIA TODO EL COLECTIVO TRANS », Juillet 2019 [En ligne], Consultable sur https://pbi-honduras.org/sites/pbi-honduras.org/files/publications/1907%20ALERTA%20PUBLICA%20PBI%20HONDURAS.pdf.
  7.  PBI.ORG.UK, « We are not who they say we are », 28 septembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://peacebrigades.org.uk/news/2020-09-28/we-are-not-who-they-say-we-are.
  8.  Gracia O'hara, 04:44. Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  9.  Esdra Sosa, 04:48. Ibid.
  10.  Historias.wfp, « Grupos de Personas LGBTI reciben tarjetas para comprar alimentos en Honduras », Septembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://historias.wfp.org/familias-lgbti-reciben-tarjetas-para-comprar-alimentos-en-honduras-d2bcce4f9c27.
  11.  Esdra Sosa, 04:48. Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  12.  María Soledad Pazo, 10:23 ; Ibid.
  13.  José Figueroa, 11h45 ; Ibid.
  14.  María Soledad Pazo, 10:23 ; Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  15.  Ibid.
  16.  Esdra Sosa, 11:00. Ibid.
  17.  María Soledad Pazo, 11:54 ; Ibid.
  18.  María Soledad Pazo, 11:54 ; Ibid.
  19.  Qui présente 99 124 cas confirmés et 2 730 décès au 5 novembre 2020.
  20.  Le rapport du Conseil national anti-corruption (CNA), dans son rapport sur La corruption en temps de COVID 19, indique que l'équivalent de 28 millions d'euros provenant des caisses de l'Etat ont fait l'objet de corruption dans le cadre des institutions chargées de gérer la crise au niveau proprement sanitaire [Inversión Estratégica de Honduras -instiINVEST-H] et également des instances chargées de la crise sociale et humanitaire découlant de la pandémie [Programa Honduras Solidaria].
  21.  CESPAD.ORG, « Derechos Humanos en tiempos de COVID-19 | Informe 1: La corrupción detrás de los programas de ayuda social y en la instalación de la ZEDE en Roatán », 26 octobre 2020 [En ligne], Consultable sur http://cespad.org.hn/2020/10/26/derechos-humanos-en-tiempos-de-covid-19-informe-1-la-corrupcion-detras-de-los-programas-de-ayuda-social-y-en-la-instalacion-de-la-zede-en-roatan/?fbclid=IwAR19MO4oKZMNPAnRRw09sOj-PrXbP5v-euTBFqzvjz5TnPAdxoE8jo7aaIc.
  22.  Historias.wfp, « Grupos de Personas LGBTI reciben tarjetas para comprar alimentos en Honduras », Septembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://historias.wfp.org/familias-lgbti-reciben-tarjetas-para-comprar-alimentos-en-honduras-d2bcce4f9c27.
  23.  PBI-HONDURAS.ORG, « Doble vulneracion de derechos para las mujeres trans bajo el toque de queda hondure ño », 12 mai 2020 [En ligne], Consultable sur https://pbi-honduras.org/es/news/2020-05/doble-vulneracion-de-derechos-para-las-mujeres-trans-bajo-el-toque-de-queda
  24.  Ibid.
  25.  Ibid.
  26.  Historia.WFP, «  Grupos de Personas LGBTI reciben tarjetas para comprar alimentos en Honduras », 24 septembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://historias.wfp.org/familias-lgbti-reciben-tarjetas-para-comprar-alimentos-en-honduras-d2bcce4f9c27.
  27.  PBI-HONDURAS.ORG, « Doble vulneracion de derechos para las mujeres trans bajo el toque de queda hondureño », 12 mai 2020 [En ligne], Consultable sur https://pbi-honduras.org/es/news/2020-05/doble-vulneracion-de-derechos-para-las-mujeres-trans-bajo-el-toque-de-queda.
  28.  Pasosdeanimalgrande, « Según Comité de la Diversidad Sexual en Honduras: Población LGTBI está en situación de calamidad en la emergencia por Covid-19 », Avril 2020 [En ligne], Consultable sur http://www.pasosdeanimalgrande.com/index.php/en/denuncias/item/2789-segun-comite-de-la-diversidad-sexual-en-honduras-poblacion-lgtbi-esta-en-situacion-de-calamidad-en-la-emergencia-por-covid-19.
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  31.   Ibid.
  32.  Historia.WFP, «  Grupos de Personas LGBTI reciben tarjetas para comprar alimentos en Honduras », 24 septembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://historias.wfp.org/familias-lgbti-reciben-tarjetas-para-comprar-alimentos-en-honduras-d2bcce4f9c27.
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  35.  Ibid.
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  41. FIDH.ORG, « Honduras: Asesinato de la Sra. Scarleth Campbell », Juillet 2020 [En ligne], Consultable sur https://www.fidh.org/es/temas/defensores-de-derechos-humanos/honduras-asesinato-de-la-sra-scarleth-campbell.