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Point sur le contexte de travail et la lutte des défenseur.e.s de l'association ARCOÍRIS en faveur des droits LGBTQI+ des hondurien.ne.s

 

Quel contexte de lutte pour les défenseur.e.s LGBTQI+ ?

Par Béatrice Cosentino

En 2016, comme mentionné dans la première partie de cet article [1], le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) décrit le Honduras comme l'un des pays du continent les plus hostiles et dangereux pour les défenseur.e.s des droits humains, situation d'extrême insécurité[2] aggravée depuis 2017.
Le 25 juin 2020, l'entrée en vigueur d'un nouveau Code pénal [3], pourtant abrogé par les député.e.s de l'opposition [4], poursuit la restriction de l'espace de travail des personnes défenseures par l’État hondurien et complexifie ainsi l'environnement dans lequel elles exercent. Considérée à l'unaniminité comme « portant atteinte aux droits de la société hondurienne »[5], la réforme vulnérabilise de facto le droit des hondurien.ne.s à veiller en faveur du respect des droits humains [6]. En outre, approuvé dans un contexte d'exception [7] et de suspension des garanties constitutionnelles [8], son mode d'entrée en vigueur renforce un système juridico-institutionnel [9] non favorable au respect de l’État de droit [10].  

 

       Par ailleurs, le Bureau du Haut-Commissariat des Nations unies pour les droits humains du Honduras (OACNUDH) a alerté à plusieurs reprises contre les violations existantes de droits des personnes et défenseur.e.s des droits LGBTQI+ - qui s'auto-identifient de façon générale comme des personnes LGBTQI+. 
Le 10 novembre, dans le cadre de la condamnation de l'assassinat violent de Mía Zabala, défenseure transgenre et volontaire dans l'association LGBTI Horus [11], la Représentante de la OACNUDH au Honduras, Isabel  Albaladejo Escribano, exprime l'immense préoccupation de son Bureau quant à « la stigmatisation, discrimination et violence perpétrées au nom de l'orientation sexuelle et l'identité de genre à l'encontre des personnes LGBTI dans le pays »[12].
De même, à l'occasion de l'Examen périodique universel (EPU) du mois de novembre, 3ème évaluation effectuée au Honduras[13] sur la situation des droits humains, l’État du Honduras a unanimement reçu des recommandations portant sur le respect des droits de ces dernières [14]. La nécessité « d'impulser toutes les mesures nécessaires à la protection des droits des personnes LGBTI, en écho aux obligations internationales relatives aux droits humains, prévenir, enquêter et réparer tout acte de violence perpétré à leur encontre »[15] a ainsi été communiquée à l’État du Honduras.

 

 

       C'est donc dans ce contexte hostile à leur identité et travail, marqué par la violation de leurs droits en tant que personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transsexuelles, intersexes ou toute autre identité de genre et orientation sexuelle (LGBTQI+), que les défenseur.e.s des droits LGBTQI+ effectuent leur travail.         
           
 
En considérant l'égalité des droits et l'équité des genres[16] comme la condition sine qua non du respect de leur droit à la vie[17], ces dernier.e.s travaillent à construire une société hondurienne « plus juste et inclusive »[18], respectueuse de « l'orientation sexuelle, l'identité de genre – réelle ou perçue – et de la diversité corporelle [des personnes LGBTQI+] […], qui défient le patron hétéronormatif et cisnormatif des sociétés »[19] ; à construire un État de droit, respectueux du « droit [de tou.te.s] à la dignité»[20], notamment garanti par la Déclaration universelle des droits de l'Homme [Article 1][21] et la Convention américaine relative aux droits de l'Homme [Article 5] [22] ; des « droits spécifiques » [23] aux populations LGBTQI+ (et de leur reconnaissance en tant que telles) issus du droit international ratifié par l’État du Honduras et des standards adoptés par le système interaméricain en matière de droits humains (SIDH), duquel il est également membre à travers l'Organisation des États américains (OEA).
 
Les défenseur.e.s travaillent ainsi à leur « sécurité intégrale» [24], entendue par la Commission interaméricaine des droits de l'homme (CIDH) comme « la protection face à la violence physique, psychologique et sexuelle »[25] et le travail « d'accroissement des capacités individuelles »[26] ; par là, « à la possibilité de réaliser leurs plans de vie en pleine autonomie et dans le respect de leur volonté »[27]. 

 

L'association ARCOÍRIS
 
ARCOÍRIS est l'une de ces organisations LGBTQI+ de défense des droits humains qui oeuvrent, par des biais différents, à transformer les rapports de genre au Honduras.
Selon les défenseur.e.s qui la composent, l'association s'est créée à travers " une initiative d'un groupe de personnes issues de la communauté lesbienne, gay, travestie, bisexuelle (LGBT)" [28] intéressées par "le déeloppement d'actions de promotion des droits humains, plaidoyer politique, santé et prévention du VIH/SIDA" [29].  
 
Le travail de ceux/celles qui la composent vise ainsi à trouver, et ce de façon intégrale, des "solutions aux problèmes et nécessités propres à la communauté LGBT, victime de marginalité sociale, politique, économique et culturelle"[30];  à "développer les différentes potentialités humaines telles que les droits humains, l'éducation sexuelle [...] et reproductive, le genre, la santé intégrale" [31].
 
Selon la défenseure, coordinatrice du groupe lesbien et bissexuel LITOS de l'association et membre du bureau de ARCOÍRIS, Esdra Yaveth Sosa Sierra, "Nous [les membres de ARCOÍRIS] ne demandons pas de droits nouveaux ou spéciaux pour les personnes qui s'identifient comme des personnes LGBT. Nous demandons seulement que les droits de toutes les personnes [...] déjà reconnus internationalement, mais que le gouvernement hondurien ne respecte pas, soient respectés"[32].
 
Ci-dessous, quelques données :

 

 
 
 
 

Un travail inconditionnel en faveur du respect durable des droits LGBTQI+

 

A l'occasion d'une tournée de plaidoyer en Europe (2015), dans le cadre d'un entretien avec le média LGBT+ Komitid, Donny Reyes, défenseur et coordinateur de l'association ARCOÍRIS, souligne que l'association "se bat contre cette violence [envers les populations LGBTQI+] quoiqu'il arrive [...] car ce qu'il se passe est tellement indigne qu'il faut faire quelque chose"[34]; "La vie se défend par la vie" [35] a-t-il déclaré lors d'une interview à la radio espagnole Faradio dans le même contexte.

 

Par ailleurs, dans une démarche empathique et solidaire, plusieurs membres d'ARCOÍRIS font de la défense et protection des autres membres de la communauté un moteur de leur lutte. Donny Reyes et José Figueroa, responsable de la communication de l'organisation, soulignent ainsi "l'envie de me [se] battre" [36] permet de "donner un appui sans relâche aux membres qui en ont besoin" [37] afin que ni eux/elles ni les "prochaines générations ne vivent" [38] ce qu'ils/elles ont vécu. De cette manière, les défenseurs.es oeuvrent en faveur d'une transformation durable et profonde des moeurs et des lois en matière de genre et sexualité.

 

Ainsi, selon María Soledad Pazo, l'ancienne Commissaire du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH), les défenseurs.es LGBTQI+ du Honduras et de l'association LGBTQI+ ARCOÍRIS sont "absolument engagées, courageuses, déterminées, stratèges, studieuses" [34] dans le travail et la lutte qu'ils/elles mènent à bien.

 

Quelles missions pour ARCOÍRIS ?

 

Ainsi mandaté.e.s pour lutter en faveur du respect des leurs droits et contre des discriminations multiformes structurelles, les défenseurs.es d'ARCOÍRIS effectuent un travail de renforcement des capacités de chacun.e, en soi et de façon collective, "un travail d'empowerment [individuel, social, juridique, économique, politique] auprès dse groupes les plus vulnérables de la société hondurienne [ici, communauté LGBTI]" d'une part. A titre d'exemple, en matière juridique, ces derniers.es accompagnent les cas de violations des droits humaines des membres de la communauté, oeuvrant ainsi en faeur de la lutte contre l'impunité des délits et crimes commis à leur encontre, impunis à 5 points au-dessus de la moyenne.[35]

 

De l'autre, en adoptant une perspective de genre évidente, ils/elles effectuent un large travail d'information auprès de la communauté LGBTQI+. Ils/elles organisent ainsi des évènements [36] et des formations; mènent à bien des campagnes régionales en matière de droits LGBTQI+ afin de donner de la visibilité à la communauté et aux attaques commises envers elle, l'éduquer à ses droits, les revendiquer, et ce en faisant un travail continu de veille du respect de leurs droits.

Par là, ils/elles travaillent à l'existence d'un espace où il est possible de "se réfugier, [...] être soi-même"[37] "de se réunir et se sentir libres, d'éachanger des expériences sans être discriminé.e.s" [38]. Cette dimension est renforcée par la mise en place d'un "foyer de refuge" [39], considéré par la coordination comme un "espace de discussions extrêmement important qui permet aux personnes [...] de parler, jouer, rêver, danser" [40].

 

Par ailleurs, l'ensemble de ces activités s'accompagnent d'un travail de plaidoyer aux niveaux national et international ayant pour objectif, en plus de rendre visible leur situation d'insécurité, l'approbation de lois plus équitables et favorables à la diversité sexuelle et identitaire d'une part; l'insertion dans les réseaux internationaux de droits humains de l'autre. L'objectif étant, selon José Figueroa, de mener "une vie un peu plus sûre". [41]

 

Enfin, selon le défenseur Donny Reyes, ce travail de défense des droits de la communauté LGBT au Honduras et non pas depuis l'exil, renvoie au "droit de pouvoir aspirer à une vie digne"[42] pour toutes les personnes qui "ne peuvent pas partir"[43]. L'existence même de cet espace permet déjà, selon José Figueroa, de se "développer personnellement [...] et enseigne la lutte"[44].

 
 
Focus sur le travail sur la Loi d'égalité et d'équité
 
En effet, l'un des grands chantiers de l'association ARCOÍRIS de ces dernières années a été la proposition d'une Loi d'égalité et d'équité, labeur à laquelle participe un ensemble d'organisations LGBTQ+ du Honduras depuis plus de 10 ans. Suite à un long travail de redéfinition, cette dernière a aujourd'hui pour objectif de renouveler l'existence des droits de chaque personne, en tant qu'être humain et hondurien.ne, et supprimer toutes les discriminations existantes. L'objectif étant qu'elle devienne une base de protection légale (et d'information) pour tout individu discriminé. En octobre 2019, suite à un long travail, le Ministère des droits humains, du développement et de l'inclusion sociale et l'organisation SOMOS CDC ont signé un accord de coopération entre eux/elles dans le but de " poursuivre le travail sur cette voie là "[45].
 
Selon Esdra Sosa [46], dans le cadre de l'émission d'information hebdomadaire LGBTQI+, Socialité [47], le groupe LITOS est l'un des acteurs originaires de la lutte en faveur de cette loi. Cette dernière y souligne que l'objectif premier a été d'avoir un effet sur les institutions nationales au niveau interne.
 
En effet, si cette loi a d'abord été cantonnée à la société civile LGBTQI+, elle s'est progressivement ouverte à un ensemble de « groupes de populations vulnérabilisées […] et discriminées » [48] telles que les personnes en situation de handicap, les femmes, les enfants, les personnes autochtones, afro-descendantes. Pour des raisons stratégiques ainsi qu'au nom d'une démarche plus intersectionnelle et inclusive, 11 groupes issus de la société civile travaillent aujourd'hui sur ce projet de " macro-loi " [49].
 
Le groupe Lésbico Bisexual LITOS [lesbien, bisexuel]
 
Outre une mission et vision communes, l'association ARCOÍRIS est composée de différents groupes qui offrent une visibilité à des pans spécifiques de la communauté LGBTQI+ ; un groupe de personnes lesbiennes et bisexuelles, LITOS, ainsi qu'un groupe de personnes transsexuelles, Muñecas.

Le groupe LITOS est né en 2005 et est coordonné par la défenseure Esdra Yaveth Sosa Sierra, depuis porte-parole des femmes souhaitant "entreprendre un meilleur chemin dans la défense de leurs droits en tant que femmes lesbiennes et bisexuelles "[50]
 
Sa mission actuelle est de « renforcer les capacités et l'émancipation des femmes lesbiennes et bissexuelles du Honduras » via le plein exercice de leurs droits, « la promotion des droits reproductifs et sexuels, santé sexuelle et des droits humains de façon intégrale », en appliquant une " perspective de genre et générationnelle" [51].
 
Par ailleurs, sans que cela ne remette en question leur travail, les membres du groupe soulignent qu'il est toutefois difficile d'identifier et mesurer l'apparition sociale et publique des femmes lesbiennes comme faisant partie du mouvement LGBT au Honduras. Ces dernier.e.s soulignent l'existence d'une société hondurienne " patriarcale et sexiste, qui définit la sexualité et les rôles attendus en fonction du sexe" [52] et qui par-là, induit pour les femmes lesbiennes et/ou bisexuelles une « double discrimination » ; celle de la position d'infériorité sociale systémique et celle d'une orientation sexuelle non conforme à l'hétéronormativité. Les membres du groupe soulignent que cela peut souvent mener à « rester dans la clandestinité » [53] et par-là, à s'invisibiliser.
 
Le groupe Muñecas [transsexuel]
 
D'autre part, le groupe de personnes transsexuelles Muñecas, crée en 2008 dans le cadre de ARCOÍRIS par différentes femmes transsexuelles des villes de Tegucigalpa et Comayagüela, vise à " sensibiliser et renforcer la population trans " [54].
 Créé dans la volonté de "créer un espace de réunion pour les femmes trans travailleuses du sexe de ces villes "[55], il s'agit de réussir à créer « une union et informer chacune d'elles des différentes thématiques importantes liées à la population trans » [56]. Les membres du groupe effectuent ainsi un travail en faveur des droits humains, de la santé sexuelle et reproductive, et la prévention du VIH/SIDA/IST dans la capitale et Comayagüela. Pour mener à bien ce travail, le groupe  Muñecas mène à bien différentes activités de visibilisation et d'information spécifiques, structuration, inter-protection et mise en réseau des différentes membres [57], ateliers divers [58]. 
 
Somme toute, quelques soit la forme ou les activités menées à bien par ARCOÍRIS ainsi que les différentes organisations et groupes de défense des droits LGBTQI+ au Honduras, le travail et la lutte des personnes et défenseur.e.s LGBTQI+ visent à " opérer un changement positif [suppression du stigma et de la discrimination] dans la société hondurienne dans la perception que l'on [elle] a des personnes "[60], LGBTQI+, travail pour lequel elles font face à des situations de sécurité extrêmement dégradées.
 
 

Sources :

 

  1. [1]. PBI France, « Situation et lutte des personnes et défenseur.e.s LGBTQI+ au Honduras : l'association ARCOÍRIS [Partie I] », Décembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://pbi-france.org/node/627.
  2. [1]. OHCHR, «Honduras, uno de los países más peligrosos para los defensores de derechos humanos – advierten expertos» [En ligne], Consultable sur https://www.ohchr.org/SP/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=20397&LangID=S.
  3. [1]. PASOSDEANIMALGRANDE, « NOTICIAS », Juin 2020 [En ligne], Visionnable sur https://www.youtube.com/watch?v=7Rx1M4ThNVM&feature=emb_logo&fbclid=IwAR1wrK7pgxhKKa68WF2awfXFPd7Lyk3DSJgyIfaGrSH2MwzqXVcwvj_pf3I.
  4. [1]. Session extraordinaire virtuelle du Congrès le 24 juin 2020. 67 sur 128 député.e.s y ont participé et ont symboliquement approuvé une résolution pour abroger le nouveau Code pénal. Cf DW, « Entra en vigencia polémico código penal en Honduras », Juin 2020 [En ligne], Consultable sur https://www.dw.com/es/entra-en-vigencia-pol%C3%A9mico-c%C3%B3digo-penal-en-honduras/a-53948060.
  5. [1]. PASOSDEANIMALGRANDE, « Constituida por diputados de oposición: En sesión extraordinaria del Congreso Nacional abrogan nuevo Código Penal », Juin 2020 [En ligne], Consultable sur http://www.pasosdeanimalgrande.com/index.php/es/nuevo-codigo-penal/item/2889-en-sesion-extraordinaria-del-congreso-nacional-abrogan-nuevo-codigo-penal?fbclid=IwAR1nmLk93_4-Q_4qgJC3C5VX7a4AFu1UZR2hknnfg3IbpvMaiesbWSHlhTE.
  6. [1]. CLIBREHONDURAS.COM, « Honduras, antes el Examen Periódico universal de derechos humanos », 13 octobre 2020, Consultable sur http://www.clibrehonduras.com/index.php/pronunciamientos/1263-honduras-ante-el-examen-periodico-universal-de-derechos-humanos.
  7. [1]. PASOSDEANIMALGRANDE, « NOTICIAS », Juin 2020 [En ligne], Visionnable sur https://www.youtube.com/watch?v=7Rx1M4ThNVM&feature=emb_logo&fbclid=IwAR1wrK7pgxhKKa68WF2awfXFPd7Lyk3DSJgyIfaGrSH2M
  8. [1]Décret PMC-021-2020 du 15 mars 2020.
  9. [1]. CESPAD, « Redes de corrupción y la lucha anticorrupción. Notas para un balance tras más de 10 meses de la salida de la MACCIH », Novembre 2020 [En ligne], Consultable sur http://cespad.org.hn/2020/11/26/redes-de-corrupcion-y-la-lucha-anticorrupcion-notas-para-un-balance-tras-mas-de-10-meses-de-la-salida-de-la-maccih/?fbclid=IwAR2ZgOc2d6eYhVoKPzJwuKQ3Up_3lQPEbF665_gjXD0J3HYgmHwghUNSHmA.
  10. [1]. Le nouveau Code pénal criminalise l'ensemble de la protestation sociale, restreint les droits de réunion et de défense des droits humains, la liberté d'expression et de presse.
  11. [1].  Mía Zabala a été violemment assassinée le 8 novembre 2020. Aucune enquête n'a été ouverte jusqu'à la date.
  12. [1]. OACNUDH, « OACNUDH condena el asesinato de Mía Zabala, octava mujer trans asesinada en 2020 », Novembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://oacnudh.hn/oacnudh-condena-el-atroz-asesinato-de-mia-zabala-octava-mujer-trans-asesinada-en-2020/.
  13. [1]Evaluation qui s'effectue par tous les pays du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.
  14. [1]. ONUDDHH Honduras, «Algunas recomendaciones a Honduras durante el 3er ciclo de revisión del EPU », Novembre 2020 [En ligne],  Visionnable sur https://www.youtube.com/watch?v=7t1TEFzlL1s&feature=youtu.be&fbclid=IwAR06dXGPw-LTlfSIwwwLldiLH3U6B8MByXs8n7RsCImYXW67PkVACUSEF9E.
  15. [1]. OACNUDH, « OACNUDH condena el asesinato de Mía Zabala, octava mujer trans asesinada en 2020 », Novembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://oacnudh.hn/oacnudh-condena-el-atroz-asesinato-de-mia-zabala-octava-mujer-trans-asesinada-en-2020/.
  16. [1]. Jlo, 14:50. Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  17. [1]. ONU, Article 3, La Déclaration universelle des droits de l'homme, Décembre 1948 [En ligne], Consultable sur  https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/.
  18. [1]. CIDH, Reconocimiento de personas LGBTI, p9, 2018 [En ligne], Consultable sur http://www.oas.org/es/cidh/informes/pdfs/LGBTI-ReconocimientoDerechos2019.pdf.
  19. [1]. Ibid.
  20. [1]. Ibid.
  21. [1]. ONU, Déclaration universelle des droits de l'Homme, Article 1er, 1948 [En ligne], Consultable sur https://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/.
  22. [1]. CIDH, Convention américaine relative aux droits de l'Homme, Article 5, 1969 [En ligne], Consultable sur https://www.cidh.oas.org/basicos/french/c.convention.htm.
  23. [1]. CIDH, Reconocimiento de personas LGBTI, p9, 2018 [En ligne], Consultable sur http://www.oas.org/es/cidh/informes/pdfs/LGBTI-ReconocimientoDerechos2019.pdf.
  24. [1]. Ibid.
  25. [1]. Ibid.
  26. [1]. Ibid.
  27. [1]. CIDH, Reconocimiento de personas LGBTI, p9, 2018 [En ligne], Consultable sur http://www.oas.org/es/cidh/informes/pdfs/LGBTI-ReconocimientoDerechos2019.pdf.
  28. [1]. ARCOÍRISLGBTHONDURAS, Panorama Arcoiris [En ligne], Consultable sur https://arcoirislgtbhonduras.es.tl/Marcha-del-1-de-Mayo.htm].
  29. [1]. Ibid.
  30. [1]. Ibid.
  31. [1]. ARCOÍRISLGBTHONDURAS, Mision [En ligne], Consultable sur https://arcoirislgtbhonduras.es.tl/Marcha-del-1-de-Mayo.htm].
  32. [1]. PBI Honduras, « PBI Honduras 2019 News », Décembre 2019, p22, Consultable sur . https://pbi-honduras.org/sites/pbi-honduras.org/files/publications/Boletin%20noticias_ENGB.pdf.
  33. [1]. Espace de convergence, réflexion de prises de décisions politiques pour les organisations de la diversité sexuelle hondurienne.
  34. [1]. Komitid, « Donny Reyes: «La communauté LGBT est abandonnée au Honduras» », Novembre 2015 [En ligne], Consultable sur https://www.komitid.fr/2015/11/25/donny-reyes-la-communaute-lgbt-est-abandonnee-au-honduras/.
  35. [1]. Elfaradio, « Donny Reyes, activista LGTBI en Honduras: “La vida se defiende con la vida” », Octobre 2019 [En ligne], Consultable sur https://www.elfaradio.com/2019/10/14/donny-reyes-activista-lgtbi-en-honduras-la-vida-se-defiende-con-la-vida/.
  36. [1]. Ibid.
  37. [1]. Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  38. [1]. Ibid.
  39. [1]. Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  40. [1]. PBI France, « Situation et lutte des personnes et défenseur.e.s
    LGBTQI+ au Honduras : l'association ARCOÍRIS [Partie 1] »,
    Décembre 2020 [En ligne], Consultable sur https://pbi-france.org/node/627.
  41. [1]. Marches du 1er et 17 mai, Festival de cinéma LGBTI, Marche des fiertés, Journée de la visibililité lesbienne, de la dépathologisation, MISS ARCOÍRIS, MISS TIERRA HONDURAS. Cf ARCOÍRISLGBTHONDURAS, Eventos [En ligne], Consultable sur https://arcoirislgtbhonduras.es.tl/Marcha-del-1-de-Mayo.htm].
  42. [1]Komitid, « Donny Reyes: «La communauté LGBT est abandonnée au Honduras» », Novembre 2015 [En ligne], Consultable sur https://www.komitid.fr/2015/11/25/donny-reyes-la-communaute-lgbt-est-abandonnee-au-honduras/.
  43. [1]. ARCOÍRISLGBTHONDURAS, Vision Arcoiris [En ligne], Consultable sur https://arcoirislgtbhonduras.es.tl/Marcha-del-1-de-Mayo.htm].
  44. [1]. Ibid.
  45. [1]. Ibid.
  46. [1]. José Figueroa, 14:25. Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  47. [1]. Komitid, « Donny Reyes: «La communauté LGBT est abandonnée au Honduras» », Novembre 2015 [En ligne], Consultable sur https://www.komitid.fr/2015/11/25/donny-reyes-la-communaute-lgbt-est-abandonnee-au-honduras/.
  48. [1]. Ibid.
  49. [1]. Manu Valcarce, We are not who they say we are, Janvier 2020 [En ligne], Visionnable sur https://vimeo.com/387662829.
  50. [1]. PBI Honduras, « PBI Honduras 2019 News », p23, Décembre 2019, Consultable sur . https://pbi-honduras.org/sites/pbi-honduras.org/files/publications/Boletin%20noticias_ENGB.pdf.
  51. [1]. Elle dirige également l'unité juridique d’Arcoíris qui travaille sur les violations des droits humains depuis 2017 et représente le Groupe Litos au sein du Comité de la diversité sexuelle du Honduras.
  52. [1]. ARCOIRIS, Historia de la creacion de la ley de equidad y igualdad  [En ligne], Consultable sur https://www.facebook.com/asociacion.arcoiris/videos/3718840924835082.
  53. [1]. Ibid.
  54. [1]. Ibid.
  55. [1]. ARCOÍRISLGBTHONDURAS, Grupo LITOS [En ligne], Consultable sur https://arcoirislgtbhonduras.es.tl/Marcha-del-1-de-Mayo.htm].
  56. [1]. FUTBOLITOS, Juillet 2018 [En ligne], Consultable sur https://www.facebook.com/photo?fbid=2077710415633536&set=a.275687702502492.
  57. [1]. ARCOÍRISLGBTHONDURAS, Grupo LITOS [En ligne], Consultable sur https://arcoirislgtbhonduras.es.tl/Marcha-del-1-de-Mayo.htm].
  58. [1]. Ibid.
  59. [1]. ARCOÍRISLGBTHONDURAS, Grupo Muñecas [En ligne], Consultable sur https://arcoirislgtbhonduras.es.tl/Mu%F1ecas-de-Arcoiriss.htm.
  60. [1]. Ibid.
  61. [1]. Ibid.
  62. [1]. Réunions, création d'un comité de femmes trans dédié à l'accompagnement des membres, création d'un Conseil d'administration.
  63. [1]. Définition des droits humains et de leurs caractéristiques ; principes de Yogyakarta ; santé sexuelle et reproductive ; harmonisation et effets sur l'organisme ; dépôt de plaintes.
  64. [1]. Ibid.