Dans un contexte de débats intenses et de manifestations au Mexique au sujet de la création d’une Garde nationale pour assurer la sécurité publique, la Cour Interaméricaine des Droits Humains (CoIDH) a publié le 28 novembre 2018 sa décision dans le cas Alvarado, un cas emblématique de disparitions forcées causées par le contexte de militarisation. Les disparitions avaient eu lieu en 2009 dans l’État de Chihuahua, au Nord du Mexique.

A l’occasion de la journée internationale des victimes de disparitions forcées, PBI souligne les défis auxquels les victimes de disparitions forcées doivent faire face et célèbre leur combat en faveur de la justice.

Diana Iris García fait partie du FUUNDEC (Forces Unies pour nos disparus à Coahuila), collectif qui regroupe des familles de disparus dans l'Etat de Coahuila, au Nord du Mexique. Ce collectif a été fondé en 2009, en réponse à l’incapacité des autorités mexicaines de faire face à la vague de disparitions sans précédent que connait le Mexique depuis 2006.

Coordinateur de la Casa del Migrante de Saltillo depuis six ans, Juan José Villagómez était en tournée en Europe avec PBI début octobre pour sensibiliser les autorités et l’opinion publique à la problématique des migrants au Mexique.

Manon Yard, une volontaire française de PBI Mexique nous raconte ses 9 mois passés à Chihuahua, au Nord du Mexique.

Me revoici, à très exactement 9 mois de mon arrivée au Mexique, pour vous donner quelques nouvelles...

Mexico D.F., 28 août 2014 – Dans un rapport dédié aux disparitions au Mexique, Human Rights Watch (HRW) a documenté 249 cas de disparitions, concluant que 149 d’entre eux constituaient des « disparitions forcées dans lesquelles des membres des forces de sécurité publique ont participé ».

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