Situation et lutte des personnes et défenseur.e.s LGBTQI+ au Honduras : l'association ARCOÍRIS [Partie II]
Point sur le contexte de travail et la lutte des défenseur.e.s de l’association ARCOÍRIS en faveur des droits LGBTQI+ des hondurien.ne.s
Des femmes et des activistes des droits des minorités à travers le monde travaillent pour créer un changement positif dans leurs communautés. Les femmes défenseures des droits humains sont confrontées aux mêmes défis que leurs homologues masculins. Toutefois, nombreuses sont celles qui doivent faire face à des obstacles et des menaces supplémentaires car elles remettent doublement en cause le statu quo - à travers leur travail et en mettant en cause (par leur propre existence) des normes, traditions, perceptions et stéréotypes sur la féminité, l’orientation sexuelle et le statut des femmes dans la société. En conséquences, elles sont exposées à des menaces, à la stugmatisation, au rejet de la famille et de la communauté, et à la violence.
Point sur le contexte de travail et la lutte des défenseur.e.s de l’association ARCOÍRIS en faveur des droits LGBTQI+ des hondurien.ne.s
Lilian Lizeth Borjas est la secrétaire du Conseil régional du syndicat la Centrale nationale des Travailleurs agricoles (CNTC) de la communauté El Rodeo, El Negrito, Yoro, organisation accompagnée par PBI Honduras. Elle est confrontée aux lois qui cèdent les terres à des projets extractivistes et à des entreprises agro-industrielles, dont la mise en œuvre s’accompagne d’une violence extrême et d’actes d’intimidation.
Le 25 novembre 2016, Journée internationale contre les violences faites aux femmes, marque la date de lancement d’une boîte à outils (toolkit) développée pour les femmes défenseures des droits humains (WHRDs). Destinée aux femmes défenseures des droits humains au Kenya, en particulier celles qui vivent en milieu urbain, elle rassemble connaissances et informations leur permettant d’agir lorsque leur sécurité et leur bien-être sont menacés.
Kate Wangui, défenseure des droits humains kenyane, revient sur son parcours et son engagement à l’occasion de sa présence en France en juin 2019, dans le cadre d’une tournée européenne, visant à sensibiliser à la fois le grand public et les décideur.e.s politiques sur les violations des droits humains dans son pays, et en particulier celles subies par les femmes.
Nous tenons à remercier le Comité ICP et l’Institut Catholique de Paris ainsi que nos partenaires Justice & Paix et Pax Christi.
Jeudi 14 novembre 2019, PBI France organise une conférence dans le cadre de la venue de la défenseure des droits humains hondurienne Esdra Sosa Sierra.
En compagnie de Sebastien Tuller (Amnesty International France), cette conférence permettra de parler de la discrimination, criminalisation et répression dont sont victimes les personnes LGBTIQ+ au Guatemala, Honduras et Salvador. Les intervenant.e.s parleront aussi de résistance et de la lutte pour atteindre et/ou faire respecter les droits des LGBTIQ+.
Le 16 juin 2019, lors de la tournée en France de la défenseure des droits kényane Kate Wangui, PBI France organisait une conférence dénommée «Lutter contre les violences de genre : perspectives croisées France-Kenya».
Du 18 au 21 juin 2019, nous aurons le plaisir de recevoir Catherine Wangui, défenseure des droits humains kenyane. Féministe, ambassadrice pour la paix, mentor pour les filles et les jeunes femmes, elle est également une membre engagée de la boite à outils pour femmes défenseures des droits humains initiée par PBI Kenya.
Du 18 au 22 juin 2019, PBI France a eu le plaisir de recevoir la défenseure des droits des femmes kényane Kate Wangui.
Mardi 18 juin à 19h PBI France organise une conférence dans le cadre de la venue de la défenseure des droits humains kényane Kate Wangui.
En compagnie d’Ynaée Benaben (co-fondatrice d’En avant toute(s)) et de Fatima Ouassak (Fondatrice du Réseau Classe/Genre/Race), cette conférence permettra de dresser un panorama des violences de genre en France et Kenya mais aussi des solutions pour les combattre.
Conférence suivie d’un temps d’échange avec la salle.
Lieu : La Mutinerie, 176 rue Saint Martin, 75003 Paris.
Le 1er juin 2018, plus de seize ans après les faits, un tribunal de district a finalement rendu un verdict dans l’affaire Valentina Rosendo Cantú. Les officiers militaires Nemesio Sierra García et Armando Pérez Abarca ont tous les deux étés condamnés à dix-neuf ans de prison pour viol et torture. Depuis 2014, grâce à des cas comme celui-ci, les crimes commis par les militaires contre des civils ne sont plus traités par les tribunaux militaires mais par les tribunaux civils.