L'observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'homme publie un rapport sur le phénomène préoccupant de la criminalisation des défenseurs des droits humains en Amérique latine, la plupart du temps en lien avec des projets industriels et d'extraction des ressources naturelles.

Le rapport s'intéresse à huit pays d'Amérique latine, dont le Mexique, la Colombie, le Honduras et le Guatemala, pays où PBI accompagne de nombreux défenseurs victimes de criminalisation.

Diana Iris García fait partie du FUUNDEC (Forces Unies pour nos disparus à Coahuila), collectif qui regroupe des familles de disparus dans l'Etat de Coahuila, au Nord du Mexique. Ce collectif a été fondé en 2009, en réponse à l’incapacité des autorités mexicaines de faire face à la vague de disparitions sans précédent que connait le Mexique depuis 2006.

Coordinateur de la Casa del Migrante de Saltillo depuis six ans, Juan José Villagómez était en tournée en Europe avec PBI début octobre pour sensibiliser les autorités et l’opinion publique à la problématique des migrants au Mexique.

Projection-débat dans le cadre du festival latino-américain à la La Parole errante à La Maison de l'arbre au mois d'octobre. 

Juan José Villagómez est le coordinateur de la Casa del Migrante de Saltillo, un refuge qui vient en aide à des milliers de migrants chaque année. Depuis 2002, cette organisation  de l’Etat de Coahuila apporte une aide aux migrants transitant par le Mexique, leur fournissant un abri, de la nourriture, une aide médicale, psychologique et légale.

Les difficultés suivantes ont été constatées dans la mise en œuvre de ces mécanismes :

- Le manque de ressources de l’Unité pour les droits humains ne permet pas une gestion adaptée des demandes de protection ;

- Les mesures de protection sont mises en place très lentement, or, pendant ce temps, les défenseuses et défenseurs des droits humains (ci-après DDH) et les journalistes continuent à être soumis à des risques élevés ; 

Ce documentaire de 25 minutes suit quatre femmes et hommes qui luttent pour la défense de la terre et du territoire dans le contexte d'investissements européens à grande échelle en Colombie, au Mexique, au Guatemala et au Honduras. Les défenseurs de la terre et du territoire en Amérique latine travaillent dans un contexte très dangereux et risquent quotidiennement leur vie et leur liberté.

Le Nord du Mexique est connu pour être particulièrement violent, comment as-tu vécu cette insécurité ?

Lorsque l’on parle de la situation des droits humains au Mexique en 2014, la disparition des 43 étudiants d'Ayotzinapa vient tout de suite en tête, cas emblématique de la violence, de la corruption et de l’impunité endémique qui règne au Mexique.

Manon Yard, une volontaire française de PBI Mexique nous raconte ses 9 mois passés à Chihuahua, au Nord du Mexique.

Me revoici, à très exactement 9 mois de mon arrivée au Mexique, pour vous donner quelques nouvelles...

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